Exposition à l'Hôtel de Ville de Mâcon, Salle François Martin
Place Saint Pierre, face à l'Office de Tourisme
71000 - MÂCON - France
Tous les jours de 10h à 19h - entrée gratuite
Rampe d’accès pour les personnes à mobilité réduite.
Covid19 : Respect des règles de sécurité et protection du public.
Je vous invite à découvrir mon univers de PEINTURE D'ART NAÏF , de 1995 à ce jour. Vous trouverez aussi mes dessins naïfs à la mine de plomb ou aux crayons de couleur sur la page DESSINS ART NAÏF. Ma passion pour la peinture et le dessin me conduit parfois sur des chemins un peu moins naïfs. A vous de juger..... Je vous invite à les découvrir sur la page PEINTURES. .Je vous souhaite une bonne visite.
Le terme de « naïf » a été employé la première fois pour qualifier les œuvres du Douanier Rousseau (1844-1910). En 1928, la première exposition d’art naïf (primitifs modernes pour certains) réunit à Paris les œuvres de cinq peintres dits " du Cœur Sacré " : Le Douanier Rousseau, Louis Vivin, Séraphine Louis , André Bauchant et Camille Bombois. Mais l'art naïf est bien plus ancien et bon nombre de ses peintres sont restés à jamais dans l'anonymat. Voici, ci-dessous, des oeuvres des cinq peintres cités ici.
Non, l'art naïf n'est pas l'art de la facilité. J'aime la définition des Canadiens qui parlent d'art indiscipliné ! Tout est dit ! L'artiste naïf ne va pas chercher dans les apprentissages académiques les règles qui définissent la représentation du monde qui nous entoure. C'est précisément le contraire, le naïf veut représenter le monde tel qu'il n'est pas. Tout comme Picasso, Soulages, Chagall, Klee et tant d'autres, qui pourtant possédaient une formation académique.
Pour ma part je ne cherche ni la vraisemblance ni l'esthétique au sens commun. Au delà de ces critères qui nous enferment dans une vision réductrice, je propose une autre réalité des choses, libre, non conventionnelle, où le regard doit s'attacher aux émotions fragiles et sincères. Je cherche à exprimer très librement ma vision d'un monde convivial et singulier qui laisse toute sa place à la rêverie, la poésie et l'insouciance. Le temps d'un regard.
CF.
Pour André DERAIN : "un vrai tableau naïf, c'est un coup de fusil reçu à bout portant".
Selon André MALRAUX : Les artistes naïfs sont ceux qui « osent croire que le temps n’est rien, que la mort même est une illusion…..".
Robert THILMANY donne cette définition de l'art naïf : « A l’abri de leurs conventions plastiques …les naïfs affrontent sereinement l’invraisemblable, défient candidement la logique, subliment le quotidien ou poétisent le banal. Tour à tour appliqués ou négligents, truculents ou sentencieux, ils réalisent l’exploit d’être - et parfois en même temps !- les « primitifs » du cérébral, les mystiques du réel et les réalistes de l’idéal. ».
Claude LÉVY-STRAUSS, Ethnologue et Académicien Français dit : " J'attendrai plus, pour un renouveau des arts graphiques, de ce que l'on appelle aujourd'hui la peinture naïve, que de toutes les recherches savantes des cubistes et des abstraits…".
Dora VALLIER, critique et historienne de l'art, souligne, dans son catalogue raisonné : « Les maladresses de Rousseau s’élèvent au rang d’un style. C’est la base indispensable à la compréhension de sa peinture. » Et... de la peinture naïve en général.
Pour Pierre PEUCHMAURD, poète français : "Ce qui est beau dans "l'art naïf", ce n'est pas son innocence, c'est sa brutalité. La brutalité de son innocence, si l'on veut." (lepoignardsubtil).
Anatole JAKOVSKY, écrivain et critique d'art, lorsqu'il découvre l'art naïf oublie qu'il avait adoré l'art abstrait et dénonce : "l'impérialisme abstrait et tout ce qui, dans l'art de ces dernières décennies confond le beau et le laid, l'authentique et le sophistiqué, le créé et les effets du hasard, l'inspiré et le fabriqué de toutes pièces ".
Pablo PICASSO : " Il faut voir dans l'art naïf tout un ordre de pensée…".
Et Paul VALÉRY nous dit « En matière d'art, l'érudition est une sorte de défaite : elle éclaire ce qui n'est point le plus délicat, elle approfondit ce qui n'est point essentiel. » (louvre.fr).
Marie-Christine HUGONOT , journaliste, réalisatrice, écrivain et critique d'art : "L’art naïf est un art à part entière dont on découvre encore aujourd’hui la
puissance d’évocation. Cet impératif besoin de peindre qui réunit tous ces artistes leur donne une force incroyable pour surmonter l’épreuve de la toile blanche. Et quelle épreuve pour un
autodidacte ! L’inventaire des solutions qu’ils inventent fait tout l’attrait de cet art, la différence d’un artiste à l’autre.".
A.EINSTEIN a dit « l’imagination est plus importante que le savoir ».
Je suis née en GALICE en 1956. Terre Celte espagnole où règnent mythes et légendes, dominée par le plus vieux phare du monde en activité. Une nature luxuriante, fleuves, forêts, montagnes, vallées et autour l'Océan. A 6 ans je quitte cette belle côte sauvage, pour rejoindre ma famille à Paris. A 12 ans je commence à crayonner et copier des caricatures, des BD et estampes japonaises.
Je rêve d'être architecte mais ce sera la banque et la gestion jusqu'à notre départ en Province, à 34 ans, où naîtra notre 3ème enfant, au pays du nougat. Loin du tumulte de la capitale, l’envie de peindre me prend soudainement.
Je découvre tout d'abord les grands Maîtres de la peinture. Vinci, Raphaël, Brueghel, Modigliani, Cézanne … tous me fascinent mais la découverte des Préraphaélites puis de ROUSSEAU sera l'élément déclencheur. D’abord à l’acrylique, je passe vite et définitivement à l’huile, je peins des personnages, puis des scènes de vie, dans un style que l'on dit " Naïf " et qui s’impose à moi tout naturellement.
En 1996 je commence à exposer sous le nom de CF.BARBEITO, jusqu'en 2005. C'est en arrivant à Lyon que je reprends mes pinceaux, mes expositions et signe de mes seules initiales CF.