A r t i s t e

P e i n t r e  -  D e s s i n a t r i c e

 

 

Mes prochaines expositions CHRISTINE FRAGA FRENOT ART NAIF

J’ignore ce qui me pousse vraiment à peindre ou dessiner, mais je veux profiter de cette précieuse liberté qui m’est donnée pour exprimer mes idées, simplement, sans contraintes, défiant ainsi les préjugés. Oui dans le monde des Naïfs toutes les maladresses sont possibles, voire nécessaires, pour forcer le regard de l’autre et l’éduquer vers une vision qui laisse toute sa place à l’émotion. C’est peut-être là ma principale naïveté. 

 

Je veux peindre un monde sensible, interdit aux fanfarons et aux tartuffes, ils ne m'inspirent pas. Sinon, tout est propice à la création, les idées surgissent de mes souvenirs ou de l’actualité et l’histoire prend place sur la toile. Ce qui m’intéresse avant tout c’est l’équilibre du mouvement et la force de la couleur, deux éléments essentiels qui permettent de raconter une histoire et partager une émotion. L’idée c’est de toucher en plein cœur.

 

J’invite les curieux, les passionnés, les rêveurs, idéalistes, utopiques, romantiques et tous les esprits libres à venir me rejoindre pour partager une vision de l’art que je souhaiterais légère, sensible et optimiste. Et à force de rêver…. Qui sait ! 

Bienvenue à tous. 

 

 

LE TOUCAN, huile/toile lin
LE TOUCAN, huile/toile lin
NEIGE ET LOUPS  huile sur toile CHRISTINE FRAGA FRENOT ART NAIF
NEIGE ET LOUPS, huile/toile lin
CHRISTINE FRAGA FRENOT DESSINS
LE TEMPS, dessin sur papier aquarelle
L'EAU DOUCE, dessin sur papier aquarelle
L'EAU DOUCE, dessin sur papier aquarelle

Christine Fraga-Frenot se place d’elle-même dans la lignée des Douaniers Rousseau, de Vivin, Séraphine de Senlis, Bombois…. Autrement dit la lignée des peintres naïfs.

Il serait bon de réfléchir un instant à cette appellation d’« art naïf ». Terme que souvent on emploie avec un certain mépris, la naïveté alors étant synonyme de manque d’expérience, de talent, de projet. Autant de préjugés ridicules ! Si les peintres naïfs sont les peintres du dimanche, c’est que chaque jour qu’ils célèbrent est un dimanche. Le peintre naïf regarde le monde avec des yeux d’enfant, une âme innocente, le désir de célébrer la vie quotidienne, urbaine ou rurale. Ils sont des peintres sensibles, ouverts au monde des autres, ils s’expriment en émotions franches.

Fraîcheur, couleurs simples, les toiles de Christine Fraga-Frenot sont faciles à déchiffrer, charmantes, chantantes. C’est un monde de jeunesse, de nature, un monde sans ombres, sans pesanteur, un monde d’innocence, d’avant le péché originel. Pureté, lyrisme, harmonie.

C’est une peinture utopique, le rêve d’un monde de paix, de concorde, de bonté, d’égalité.  Il y a de la ressemblance entre les toiles de Christine Fraga-Frenot et la peinture primitive du Moyen-Âge : même sincérité, même esprit franciscain dans l’amour de la nature, des fraternités, des animaux, même sainte simplicité. L’enfance de l’art, l’art de l’enfance.

Pas une ombre au tableau. Les personnages d’un théâtre guignol bienveillant, une fête foraine, un jour de fête comme chez Tati.

Ce peintre alors me semble, non tant par son origine que par son esprit créateur, une sorte de Don Quichotte qui combat les lourdeurs prosaïques, les bruits de bottes actuels, les banalités quotidiennes, le sérieux des adultes de tout âge. Il y a du Petit Prince chez un peintre naïf comme Christine Fraga-Frenot.

C’est « l’enfance retrouvée à volonté », dont Baudelaire disait que c’était la définition du génie.

 

Michel LAGRANGE, écrivain poète, professeur agrégé de Lettres Classiques, Lauréat de l’Académie française…